" - Laure que veux-tu faire plus tard? - Je veux être comédienne - Mais...ça n'est pas un métier!"
Saviez-vous que l'étymologie des mots "travail" et "métier" viennent tout droit du langage utilisé au temps de la Rome Antique pour décrire l'esclavage et la servitude? Dans ces conditions, pas étonnant qu'une petite fille de 10 ans se foute complètement d'avoir un jour un "métier" et préfère dire que oui elle vivra de sa passion. Sortie du bac, je tiens tête à mes professeurs qui préféreraient me voir entrer dans un cursus universitaire classique. Je quitte ma province et entre dans une école d'acteur que je suivrai durant 3 ans. Mais la vie "matérielle" ne tarde pas à me rattraper. Comment survivre dans la jungle parisienne sans argent et bourrée de peurs et de conditionnements qui m'empêchent de mettre un pied devant l'autre et de suivre mes rêves? Quand tout s'effondre, je décide de partir...voyager, le seul remède que je trouve à mon inconfort avec moi-même. Un premier voyage de fuite qui me permet tout de même d'en découvrir beaucoup sur moi et d'apprendre l'anglais. Un fait qui semble peut-être anodin de nos jours mais qui a illuminé ma vie. Des portes s'ouvrent dans mon esprit et sur la planète...tout semble possible. Mais bim, il semblerait que j'avais oublié le principal : mon objectif de vie! Quel est ton but? Qu'est-ce qui t'anime? Qu'est-ce qui te guide? La question je suis obligée de me la poser lorsque 4 mois après avoir avorté, je comprends que je suis au fond du trou...dépression, burn out...appelez le comme vous voulez. Pour moi ça ressemble plus à un "black out" vu que ces 4 mois de ma vie ont disparu de mon esprit. Être là sans être là, une sensation que je ne connaissais que trop bien. A la première crise d'angoisse, je m'alarme et plaque tout à nouveau. Cette fois le voyage est initiatique, une quête de sens. Je pars sans savoir quand je reviendrais, ni ce que je trouverais. "Si je trouve quelque chose ailleurs, j'y reste!" me dis-je. C'est en moi que je trouve quelque chose finalement, cette flamme intérieur qui m'anime et que j'avais juste oublié, laisser s'étouffer par mes peurs et par "la fatalité". Je prends conscience que je suis la seule responsable de ma vie et que je peux en faire ce que je veux. La création revient, j'écris une pièce de théâtre sur le voyage intérieur et me décide à rentrer en France car ce que je découvre c'est que je suis française, que j'aime mon pays et que je suis bel et bien comédienne...rien que je ne savais déjà finalement. A ce moment là, mon état d'esprit tout entier change, je deviens beaucoup plus tolérante et optimiste. J'ai un fil conducteur dans la vie, une motivation. Je découvre également l'AcroYoga qui devient une deuxième passion et qui me permet de me réconcilier avec mon corps. Le chemin est loin d'être terminé et pour le moment il a pris une tournure plus qu'inattendu. Je ne suis pas devenue comédienne mais coach en développement personnel à travers mes stages de confiance en soi par le jeu d'acteur. Au retour de mon voyage les peurs de chacun me sautaient aux yeux, et j'en avais les larmes aux yeux chaque jour de penser que 90% des personnes ne s'autorisent pas à être pleinement elles-mêmes à cause de leurs peurs. Mes stages se sont donc construit comme une évidence pour transmettre des outils vers un mieux-être. J'ai lâché prise, j'ai accepté ce que la vie me montrait du doigt mais que je refusais de voir. Aujourd'hui, mes activités sont donc mes stages et mes cours d'AcroYoga, mais demain qui sait comment ça évoluera? Tout est possible et bien sûr je ne perd jamais de vue le fil conducteur...la pièce de théâtre. Saute dans tes chaussures car la seule personne qui t'accompagne toute ta vie, c'est toi-même!
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Elisabeth PIGEAU
7/15/2018 07:29:25 am
Les enfants sont ce que nous avons de plus précieux au monde.
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